Avec
LÉ AUBIN,
MARIE-JOSÉE BASTIEN,
CLAUDE BRETON-POTVIN,
ARIEL CHAREST,
GABRIEL FAVREAU,
GABRIEL LEMIRE,
MARC-ANTOINE MARCEAU,
CARLA MEZQUITA HONHON,
SÉBASTIEN RAJOTTE
et SARAH VILLENEUVE-DESJARDINS
► Rencontre avec les artistes :
Le samedi 3 février après la représentation de 16h.
Avertissement :
Sujets sensibles.
Pour public de 14 ans et plus.
Propos abordés : sexualité positive, diversité sexuelle et de genre, suicide.
Résumé
Leur jeunesse n’a d’égal que leur désir d’être et d’aimer. À l’école ou à la maison, elles ou ils ou iels tentent maladroitement de décoder leurs pulsions naissantes ou débordantes. Moritz, Wendla, Melchior, Martha et Otto se butent au silence assourdissant qui entoure leur éducation sexuelle. Leurs fantasmes peuvent-ils être criés au micro de la radio étudiante ? Assumés en plein jour ? S’incarner à la corde à danser ou dans une fusée Amazon ? Par dessus leurs épaules ou leurs claviers, les adultes se font du sang d’encre et balbutient leur propre libido. Dans la forêt avoisinante, la nuit condense la sève adolescente, elle amplifie les peurs sourdes et les libertés inassouvies.
De l’Allemagne du 19e siècle, celle du dramaturge Frank Wedekind qui a vu son œuvre d’abord censurée, jusqu’au Québec du 21e, l’éveil sexuel demeure teinté de tabous, tiraillé entre la découverte et l’inconnu, l’autorité et l’apprentissage, le plaisir et la culpabilité. Mais à qui sont nos corps, sinon à nous-mêmes ? À quelles saisons doit-on consentir pour s’appartenir pleinement ?
Par deux fois lauréat du Prix littéraire du Gouverneur général (Porc-épic, Le poids des fourmis), l’auteur David Paquet fait sienne la pièce de Wedekind, à laquelle il insuffle tout son humour vorace, sa maîtrise du rythme et son amour pour les personnages au caractère bien trempé. Cette coproduction avec Le Trident, dont le créateur multidisciplinaire Olivier Arteau (Maurice, Pisser debout sans lever sa jupe) est maintenant directeur artistique, pulse de mille élans sensoriels et athlétiques, soutenus par les intuitions du chorégraphe Fabien Piché et de la scénographe Amélie Trépanier. Sueurs et frissons décomplexent cette incontournable éclosion.
L’ÉVEIL DU PRINTEMPS
LAURÉAT DE PLUSIEURS PRIX
- Prix Louise-LaHaye 2023, décerné à David Paquet pour son texte L’éveil du printemps.
- Prix Robert Lepage 2022-2023, décerné à Olivier Arteau, accompagné de Fabien Piché aux chorégraphies, pour la meilleure mise en scène.
- Prix Paul-Bussières 2022-2023, décerné à Amélie Trépanier pour le meilleur décor.
- Prix de la danse de Montréal 2023, Catégorie « Fait à a Québec », décerné à Fabien Piché.
© Marilyn Laflamme
Biographies
David Paquet
Auteur
Olivier Arteau
Metteur en scène
Lé Aubin
Interprète (Ilsle)
Marie-Josée Bastien
Interprète (Les mères)
Claude Breton-Potvin
Interprète (Melchior)
Ariel Charest
Interprète (La patronne, Le vendeur, La metteuse en scène, Le professeur, l'Orienteur et Le prêtre)
Gabriel Favreau
Interprète (Moritz)
Gabriel Lemire
Interprète (Otto)
Marc-Antoine Marceau
Interprète (Le juge)
Carla Mezquita Honhon
Interprète (Martha)
Sébastien Rajotte
Interprète (Le père de Moritz)
Sarah Villeneuve-Desjardins
Interprète (Wendla)
Équipe
Assistance à la mise en scène
DANIEL D’AMOURS
Scénographie
AMÉLIE TRÉPANIER
Costumes
LINDA BRUNELLE
Lumières
JEAN-FRANÇOIS LABBÉ
Conception sonore
ANTOINE BERTHIAUME
Chorégraphies
FABIEN PICHÉ et OLIVIER ARTEAU
Accessoires
ÉGLANTINE MAILLY
Assistance aux costumes
MARIE-AUDREY JACQUES
Maquillages
ÉLÈNE PEARSON
Stagiaire
Didier Senécal
Dans les médias
Réjouissements bourgeonnements [...] Ce spectacle électrisant au possible a reçu de nombreux prix après une première série de représentations au Trident, à Québec. Ces honneurs sont amplement mérités. Avec sa mise en scène inventive, son texte très punché et ses interprètes d’une solidité qui force l’admiration, 𝐿’𝑒́𝑣𝑒𝑖𝑙 𝑑𝑢 𝑝𝑟𝑖𝑛𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 a toutes les qualités pour marquer durablement le public adolescent et pour réjouir tous les adultes. Aucun doute : un voyage dans l’est de la ville s’impose...
– Critique de Stéphanie Morin, La Presse
Les réactions étaient vives. Je pense que je n'ai jamais vu des jeunes aussi intéressés au théâtre ! […] J’ai adoré ça ! […] Le texte est drôle, incisif et dramatique […] Mise en scène remarquable !
– Critique de Julie Jasmine Boudreau, RDI
C’est vraiment une pièce formidable ! […] Un très grand succès pour moi, où à la fois on est ému et où il y a énormément d’humour. À voir absolument !
– Critique Annie-Soleil Proteau, TVA, Salut Bonjour Week-end [à 40min55]
La mise en scène est hyper brillante. […] Ariel Charest casse la baraque !
– Critique de Julie Jasmine Boudreau, ICI Première, À la une [à 15min48]
Avec de brillantes chorégraphies acrobatiques, athlétiques voire circassiennes et énormément d’humour […], le spectacle est absolument sans faille.
– Critique de Yanik Comeau, Théâtralités
𝐿’𝑒́𝑣𝑒𝑖𝑙 𝑑𝑢 𝑝𝑟𝑖𝑛𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 est une pièce résolument vivante, qui respire et exhale, qui fait sourire par son authenticité déstabilisante, son appel aux sens. […] C’est une pièce foncièrement drôle, profonde sous ses airs insouciants.
– Critique de Mathilde Coté, Le Cahier
Ils sont captivés par leur exploration de leur corps, montrent leur vulnérabilité de manière déchirante et expriment leur jeunesse sur le plan incliné du décor dans un style extrêmement athlétique. Une chorégraphie fantastique de Fabien Piché dans un décor fantastique de la scénographe Amélie Trépanier.
– Critique de Jacqueline Van de Geer, Arts et culture
Soulignons le travail exceptionnel de chorégraphie de Fabien Piché et Olivier Arteau tout au long de la pièce. Certaines scènes sont à couper le souffle […] c’est une performance digne d’athlètes olympiques que nous livrent les comédiens. Sans oublier la scénographie d’Amélie Trépanier qui est superbe.
– Critique de Tania Lamoureux, Bp Arts
Tantôt par l’humour, tantôt par la tristesse, le message du texte met le doigt sur des enjeux de taille et force la réflexion. […] Avec son œuvre, David Paquet pointe entre autres le combat continuel des femmes à devoir prouver leurs droits et leur légitimité devant une société et un système de justice influencés par le patriarcat.
– Critique de Allyson Caron-Pelletier, Le culte
On essaie d’aborder les thèmes initiaux qu’il y avait dans l’œuvre : les personnages sont respectés, les situations aussi. Mais en ajoutant finalement ces multiples définitions sur la sexualité, sur le genre. […] Et en se demandant : est-ce que les adolescents sont perdus dans ces injonctions là.
– Olivier Arteau en entrevue avec Marie-Louise Arsenault, ICI Première, Tout peut arriver
C’est de voir comment on peut installer un dialogue générationnel pour parler de ce sujet qui est encore tabou aujourd’hui : de la sexualité, de l'identité sexuel, de l'identité de genre. Je pense que ça a permis d’avoir de belles discutions entre membres de la famille. C’est l’objectif principale de la pièce.
– Ariel Charest, en entrevue avec Jean-Patrick Balleu, RDI, D'abord l'info
La pièce d’origine parle de l’hypocrisie bourgeoise à laquelle l’éveil sexuel des adolescents est confronté. Aucune information ne leur est donnée. Ils sont donc face à un mutisme qui les désoriente et qui leur nuit. Or, aujourd’hui, ce mutisme a été remplacé par une surenchère du discours sexuel, et c’est presque tout aussi désorientant.
– David Paquet et Olivier Arteau, en entrevue avec Sophie Gauthier, Est Média Montréal
Beaucoup d’adultes nous ont dit : “j’aurais tellement aimé voir ce show-là quand j'étais jeune” […] Je pense que ça fait du bien à tout le monde.
– Lé Aubin en entrevue avec Joey MacIntosh, CIBL, Sous le radar [à 35min48]
Que de plaisirs [...] ! 𝐿’𝑒́𝑣𝑒𝑖𝑙 𝑑𝑢 𝑝𝑟𝑖𝑛𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 est une pièce aussi drôle que profonde portée par une troupe d’interprètes divertissants et de concepteurs brillants. David Paquet a su s’inspirer d’une œuvre du 19e siècle pour créer une histoire moderne qui ose parler de sexualité à l’adolescence et bien plus.
– Critique de Valérie Marcoux, Le Soleil (2023)
Force est de constater que les personnages adolescents nous ont touché·e·s et que l’auteur et le metteur en scène ont réussi à nous happer dans l’univers qu’ils ont construit. En donnant la charge avec un jeu très clownesque, ils laissent la profondeur et la poésie s’infiltrer en catimini, si bien que l’émotion nous gagne sans qu’on l’ait vu venir.
– Critique de Josianne Desloges, JEU, revue de théâtre (2023)
Pour actualiser l’œuvre avec des réalités d’aujourd’hui et de la sexualité facile d’accès, l’auteur David Paquet a fait un bon travail de reconstruction [...] L’éveil du printemps livre la marchandise. C’est réussi.
– Critique de Yves Leclerc, Le Journal de Québec (2023)
Espace Prof
Que ce soit pour la sortie d’un groupe d’élèves ou la sortie d’un niveau complet, le Théâtre peut recevoir jusqu’à 800 spectateurs par représentation, sauf dans de rares exceptions.
