L’automne 2021 a été l’occasion de renouer avec le théâtre après des saisons difficiles de réclusion. Quelques mois plus tard, le pas toujours prudent, nous continuons d’avancer sur le chemin incertain de l’art vivant en pandémie, ponctuellement assombri par la menace de nouvelles mesures sanitaires.
Mais, malgré tout, on avance.
Malgré les craintes, on entretient la confiance.
On réalise l’importance du rôle de spectateur que nous jouons, un rôle tout aussi essentiel et vital que celui des interprètes qui présentent les spectacles que nous allons voir.

Cet hiver, ces spectacles semblent partager à l’unisson l’envie de faire entendre la jeunesse d’hier et d’aujourd’hui. De s’adresser à elle. De parler d’elle.
De la génération de That moment – Le pays des cons, des mythiques Quatre filles du docteur March, des protagonistes du Sexe des pigeons ou la parole concrète des jeunes participant au Scriptarium. Comme si le printemps prochain, qui sera peut-être celui d’une nouvelle ère postpandémique, invitait à se tourner vers les générations qui vont construire cette nouvelle étape. Comme s’il y avait une urgence de tourner notre regard vers ceux et celles qui incarnent ce demain de nos vies.