Iphigénie

Texte
TIAGO RODRIGUES

Traduction
Thomas Resendes

Mise en scène
ISABELLE LEBLANC

PRODUCTION
THÉÂTRE DENISE-PELLETIER

Iphigénie

Avec
CATHERINE ALLARD,
GABRIEL FAVREAU,
ALICE MOREAULT,
ÉTIENNE PILON,
DOMINIQUE QUESNEL,
ÉRIC ROBIDOUX et
AIMÉ TUYISHIME

 

► RENCONTRE AVEC LES ARTISTES :
LE SAMEDI 23 NOVEMBRE APRÈS LA REPRÉSENTATION DE 16H.

Résumé

Il n’y a pas de vent. Dans la baie d’Aulis, les navires chargés de milliers de soldats attendent le signal du départ. Car sans vent, impossible de prendre le large. Hélène a été enlevée. Mais les Grecs ont beau crier vengeance, la guerre, comme le temps, est suspendue. Les oracles somment alors le roi Agamemnon de sacrifier sa fille Iphigénie s’il veut que se gonflent les voiles. Mais puisqu’il ne veut pas renoncer au pouvoir, Iphigénie se résout à avancer vers la mort. Cependant, sa mère Clytemnestre se dresse de toutes ses forces contre le crime de son mari afin que vive Iphigénie et que la malédiction cesse enfin de s’abattre sur la famille des Atrides.

Voici, au nom d’une jeunesse qui s’inquiète des enjeux de guerre, de paix et de liberté de choix, une tragédie où souffle la révolte contre la soumission et la fatalité. Engageant ce récit de l’Antiquité par une libre adaptation, le dramaturge lisboète Tiago Rodrigues, directeur du festival d’Avignon, réveille la destinée d’Iphigénie, la plus jeune de sa lignée. La metteure en scène Isabelle Leblanc (Rita au désert) aime à revoir les mythes pour y faire surgir l’espoir dont notre présent a tant besoin, à l’heure où résonnent 25 ans du nouveau millénaire.

Biographies

Tiago Rodrigues

Texte

Tiago Rodrigues

Isabelle Leblanc

Mise en scène

Isabelle Leblanc

Catherine Allard

Interprète (Clytemnestre)

Catherine Allard

Gabriel Favreau

Interprète (Achille)

Gabriel Favreau

Alice Moreault

Interprète (Iphigénie)

Alice Moreault © Eva-Maude TC

Étienne Pilon

Interprète (Agamemnon)

Étienne Pilon

Dominique Quesnel

Interprète (Le Chœur et le vieillard)

Dominique Quesnel

Éric Robidoux

Interprète (Ménélas)

Éric Robidoux

Aimé Tuyishime

Interprète (Ulysse)

Aimé Tuyishime

Mot de la Metteure en scène

« Ce spectacle est une prière aux dieux. Mais existent-ils ? Mais entendent-ils ?
Il s’adresse aussi à ceux et celles qui, aveuglés par le pouvoir et l’ambition, ou par trop de lumière, ne voient plus.
Mais surtout, il se destine à ceux et celles qui cherchent chaque jour à se dresser contre l’inévitable.
Ceux et celles qui escaladent les ponts.
Ceux et celles qui devant vous sur cette scène, parlent fort.
« Nous sommes au théâtre » ne cesse de nous rappeler Tiago Rodrigues et ce soir, puis demain encore, nous allons tenter de sauver Iphigénie. Une nouvelle fois, nous allons essayer de faire en sorte qu’elle échappe au sacrifice. Ensemble, nous allons mobiliser ce que nous sommes pour changer le cours de l’histoire. Celle que depuis deux mille ans nous nous racontons. À l’heure où les démocraties vacillent, inlassablement, nous allons redire ce que nous avons dit, refaire ce que nous avons fait, avec l’espoir féroce qu’une brèche s’entrouvre et qu’enfin, le sacrifice des femmes et des filles cesse.
Tout comme celui d’une jeunesse envoyée chaque jour au front.
Pour qu’un jour, nous soyons entendus.
Vues et entendues.

Je voudrais dire ici, toute mon admiration aux actrices et acteurs magnifiques qui forment l’équipe d’Iphigénie.
Je voudrais vous remercier du fond du cœur.
Pour avoir accepté de chercher avec moi, pour la profondeur de vos questions et votre talent inouï.
Merci à l’équipe de conception, vous n’avez cessé de m’inspirer.
Quelle joie j’ai eu à rêver ce spectacle avec vous.
Merci à mon assistante Amélie-Claude, pour le regard et les croissants.

Enfin, je voudrais remercier toute l’équipe du TDP.
Pour votre accueil et votre présence attentive, votre soutien, votre chaleur.
Claude Poissant, merci pour l’invitation.
Pour les échanges. Pour la confiance.
C’est un grand cadeau que d’avoir pu créer ce spectacle. »

– ISABELLE LEBLANC

Équipes

Assistance à la mise en scène
et régie
AMÉLIE-CLAUDE RIOPEL

Scénographie
ÉTIENNE RENÉ-CONTANT

Costumes
LEÏLAH DUFOUR FORGET

Lumières
ANNE-SARA GENDRON

Assistance Scénographie et Accessoires
Olivia Pia-Audet

Assistance aux costumes
Juliette Dubé-Tyler

Conception sonore
ÉRIC FORGET

Maquillage coiffure
Véronique St-Germain

Mouvement
MARILYN DAOUST

Diction
Luc Chandonnet

Conseils à la dramaturgie
MYRIAM STEPHANIE PERRATON-LAMBERT et FRÉDÉRIC CHARBONNEAU

Dans les médias

𝐈𝐬𝐚𝐛𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐋𝐞𝐛𝐥𝐚𝐧𝐜 a résolument le sens de la tragédie. Sa mise en scène détourne ses codes pour faire du mythe de la famille des Atrides, qui hante le théâtre occidental depuis 2500 ans (!), un objet scénique original et résolument moderne. Un spectacle à la fois drôle et percutant. Une pièce qui nous fait réfléchir au cycle de la vengeance et de la barbarie humaine.

– Critique de Luc Boulanger, La Presse

Porté par une bonne distribution [...] le spectacle soutient avec énergie son ton tragicomique.

– Critique de Marie Labrecque, Le Devoir

Une remise en question perspicace saupoudrée d’un humour délirant apporte à cette légende un éclairage innovant. […] La distribution est éclatante. […] Un fulgurant appel à court-circuiter la bêtise humaine qui, malgré nous, se répète ad nauseam.

– Critique de Dominique Denis, Jeu, revue de théâtre

Iphigénie est la preuve, hors de tout doute, qu’il est encore possible de raconter des mythes fondateurs en adoptant une approche contemporaine, sans rien enlever à la pertinence de l’œuvre originale.

– Critique d'Hugo Prévost, Pieuvre

On propose la relecture d'une tragédie grecque, adaptée par un auteur portugais et plongée dans l'hiver québécois ; la preuve que c'est vraiment une histoire très universelle.

– Isabelle Ménard en entrevue avec Isabelle Leblanc, Le 15-18 (ICI Première)

Je pense qu’il faut que l’on continue de se les raconter, même si ça fait 2 000 ans que cela a été écrit. L’adaptation de Tiago Rodrigues actualise cela, tout en gardant les traces du texte d’Euripide , et la nostalgie de langue très moderne, très directe, très fluide, et compréhensible pour nous et pour le jeune public de Denise-Pelletier aussi.

– Isabelle Leblanc en entrevue avec Isabelle Ménard, Le 15-18 (ICI Première)

Il est question de la jeunesse qui n’est pas considérée et qu’on va sacrifier pour des idées. Puis, l’allégorie est forte parce qu’on la sacrifie pour qu’il y ait du vent qui pousse les voiles. Ici, le personnage principal a le pouvoir de décider de son propre destin.

– Alice Moreault en entrevue avec atuvu.ca

Espace Prof

Que ce soit pour la sortie d’un groupe d’élèves ou la sortie d’un niveau complet, le Théâtre peut recevoir jusqu’à 800 spectateurs par représentation, sauf dans de rares exceptions.