Ma vie rouge Kubrick

Avec
MICKAËL GOUIN et
MARC-ANTOINE SINIBALDI
► RENCONTRE AVEC LES ARTISTES :
LE JEUDI 7 NOVEMBRE APRÈS LA REPRÉSENTATION DE 19H30.
Résumé
C’est par la réplique inusitée « Tu aimes les glaces, canard ? » que le romancier Simon Roy, à l’âge de 10 ans, a découvert The Shining, célèbre film de Stanley Kubrick adapté d’un roman de Stephen King, dans lequel un aspirant écrivain devient le gardien d’un hôtel inhospitalier. L’œuvre lui est devenue obsessive, entre autres parce qu’elle lui a permis d’encaisser les remous de sa propre généalogie, qu’il prétend macabre. Ma vie rouge Kubrick, dans une mise en abyme étonnante, redessine des lignes de sens inédites.
En dialogue avec Simon Roy (Fait par un autre, Ma fin du monde) jusqu’à sa mort en 2022, le metteur en scène Eric Jean (Becoming Chelsea, Faon), aussi directeur artistique de la compagnie Les 2 mondes, rend sur scène justice à ce stupéfiant jeu de miroirs, chargé du poids de nos aïeux.
« Un sans faute captivant, tant pour les amateur·rice·s de l’oeuvre de Kubrick que pour les néophytes. »
– Édith Malo, Bible urbaine
© Christian Roy
Biographies
Équipe
Assistance à la mise en scène, direction de production et régie
THOMAS LAPOINTE
Décor et accessoires
ERIC JEAN et THOMAS LAPOINTE
Costumes
MARIE-AUDREY JACQUES
Lumière
CÉDRIC DELORME-BOUCHARD
Conception sonore
ARTHUR CHAMPAGNE
Vidéo
JULIEN BLAIS
Collaboration au mouvement
DANIELLE LECOURTOIS
Dans les médias
Ma vie rouge Kubrick est une plongée passionnante dans les méandres de la pensée d’un homme abattu par les tragédies, mais en quête d’un peu de lumière. […] Le spectacle est avant tout une formidable démonstration de la puissance de l’art, qui peut nous permettre de comprendre notre monde et, parfois, nous empêcher de basculer dans la noirceur.
– Critique de Karine Tessier, JEU Revue de théâtre
Le metteur en scène a eu l’intelligence de ne pas chercher à créer un récit linéaire, voire complètement lisible, à partir de ce kaléidoscope de chapitres. Nous voici dans un jeu de pistes éclaté, une traversée des miroirs en de courtes scènes, où l’étrangeté est au rendez-vous, nourrie par quelques extraits du film — transformés par le vidéaste Julien Blais —, des jeux d’ombre et une splendide conception d’éclairage signée Cédric Delorme-Bouchard. […]
– Critique de Marie Labrecque, Le Devoir
Tandis que le solide Mickaël Gouin incarne avec conviction le protagoniste, le caméléonesque Marc-Antoine Sinibaldi lui sert parfois d’alter ego, de reflet. Servi par sa présence et sa souplesse physiques […] le comédien évoque aussi divers personnages.
La pièce est vraiment très intéressante. […] Tout part de la fascination que Simon Roy avait pour The Shining de Kubrick […] C’est une réflexion sur la violence et sa transmission […] La mise en scène est très efficace […] un pari qui est plus audacieux […] je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. […] Un objet théâtral fascinant !
– Critique de Catherine Perrin, Culture club (ICI Première)
Présentée dans un décor épuré, bien souvent baigné d’un puissant éclairage rouge sang, à l’instar de la scène de l’ascenseur, Ma vie rouge Kubrick est un mariage franchement réussi entre l’art des planches et celui de la pellicule. Entre la folie décrite par King – puis tournée par Kubrick – et celle, bien réelle, qui peut parfois s’emparer des êtres aimés. Une œuvre fascinante.
– Critique d'Hugo Prévost, Pieuvre
Les acteurs Mickael Gouin et Marc-Antoine Sinibaldi brillent dans cette performance et la mise en scène d’Éric Jean est un véritable kaléidoscope visuel, où le motif du double est omniprésent. […] Une expérience théâtrale à ne pas manquer !
– Critique de Jacqueline van de Geer, Les ArtsZé
Nos vieilles blessures peuvent vite devenir un poids qui nous empêche d’avancer dans la vie. On se perd dans un labyrinthe de pensées négatives. Ma vie rouge Kubrick nous force à réfléchir à ce que nos gestes d’aujourd’hui auront comme impact, plus tard, dans la vie de nos enfants et nos petits-enfants.
– Eric Jean en entrevue avec Luc Boulanger, La Presse
À 10 ans, il (Simon Roy) voit le film The Shining […] il se met à devenir fasciné et grâce à ce film-là il réussit à trouver la lumière dans sa propre vie. C’est super touchant !
– Mickaël Gouin en entrevue avec Ève-Marie Lortie, Salut bonjour (TVA) [à 2h18min38]
La mise en scène d'Eric Jean est très très visuelle, elle utilise vraiment beaucoup la notion du double. […] (Simon Roy) était un expert, un fasciné, un passionné par ce film là (The Shining). Donc il décortique le film du début à la fin, pour l’utiliser pour raconter sa propre vie.
– Mickaël Gouin en entrevue avec Pénélope McQuade, ICI Première
Un sans faute captivant, tant pour les amateur·rice·s de l’oeuvre de Kubrick que pour les néophytes.
– Critique d'Édith Malo, Bible urbaine
Espace Prof
Que ce soit pour la sortie d’un groupe d’élèves ou la sortie d’un niveau complet, le Théâtre peut recevoir jusqu’à 800 spectateurs par représentation, sauf dans de rares exceptions.