Oh! Canada – Chapitre 1 : L’Est du pays
Texte
DANIELLE LE SAUX-FARMER et
NOÉMIE F. SAVOIE
Mise en scène
DANIELLE LE SAUX-FARMER
Production
THÉÂTRE CATAPULTE,
en collaboration avec
LA BIENNALE ZONES THÉÂTRALES DU CENTRE NATIONAL DES ARTS

Avec
ZIAD EK,
NOÉMIE F. SAVOIE,
MORIANA KACHMARSKY,
DANIELLE LE SAUX-FARMER
et CARLO WEKA
Résumé
Le français au Canada est-il sur le respirateur artificiel ? Premier chapitre d’un vaste projet documentaire qui sonde l’état du fait français sur le territoire canadien, Oh! Canada plonge au cœur de l’explosive question linguistique à travers une enquête dans les provinces maritimes et l’Ontario, en passant par la nation québécoise, là où loge la majorité francophone.
Avec humour et lucidité, se déploient un état des lieux statistique et une cartographie des terrains les plus minés, parmi lesquels la francisation, l’immigration et la montée de l’anti-bilinguisme.
Avec ce Chapitre 1 : L’Est du pays, le Théâtre Catapulte (Avant l’archipel) tente de saisir l’insaisissable : au-delà des spécificités culturelles et éminemment émotives de chaque territoire, sommes-nous vraiment dans l’expectative d’une assimilation linguistique ?
Résidences de création : Théâtre Populaire d’Acadie, Salle Pauline-Julien, Centre du Théâtre d’Aujourd’hui, Zones Théâtrales, et la Fédération des francophones de Terre-Neuve-et-Labrador.
RENCONTRES AVEC LES ARTISTES
DATES CONFIRMÉES
- Le mercredi 19 février :
Immigration, accueil et francisation, avec la participation d’un intervenant du Carrefour des ressources en interculturel (CRIC) - Le jeudi 20 février,
Le français, en danger ? avec la participation de Benoît Melançon (professeur émérite de l’UdeM en littérature et auteur qui s’intéresse aux questions de langue au Québec, membre de l’Ordre des francophones d’Amérique) - Le samedi 22 février (COMPLET),
Français et plurilinguisme, avec la participation de Caroline Payant (sociolinguiste spécialisée dans le plurilinguisme) - Le mardi 25 février :
Immigration et valeurs québécoises, avec la participation d’un intervenant du Carrefour des ressources en interculturel (CRIC) - Le mercredi 26 février :
Droits linguistiques au Canada, avec la participation de Stéphane Beaulac (professeur en droits linguistiques à l’UdeM et codirecteur de l’Observatoire national en droits linguistiques de l’UdeM) - Le vendredi 28 février :
Francophones en situation minoritaire au Canada, avec la participation de Wilfrid Denis (sociologue de l’Université de la Saskatchewan)
D’autres rencontres pourraient s’ajouter… restez à l’affût !
Biographies
Mot des autrices
Quand nous avons commencé nos recherches avec notre complice Nicolas Gendron, nous nous demandions, un peu candidement, sous quel angle (parce qu’il y en a tant) aborder notre question maîtresse : dans quelle mesure la langue est-elle en danger au Canada ?
Mais, savions-nous à quel point ce que nous nous apprêtions à faire revenait à sonder l’insondable, à saisir l’insaisissable ?
Vous dire le nombre de sources que nous avons consultées, de citations que nous avons notées, de révélations qui nous ont secouées, de débats que nous avons eus entre nous et avec qui voulait bien se prononcer sur la question (à peu près tout le monde). Faire des choix s’est avéré… complexe.
Nous, les coauteur·rice·s et interprètes de ce spectacle, avons tenté d’incarner des archétypes de francophones qui représentent la myriade de citoyen·ne·s et expert·e·s que nous avons interrogé·e·s dans nos recherches. Nous sommes devenu·e·s, en quelque sorte, les véhicules de leurs idées, de leurs émotions, de leur attachement (ou détachement) à la langue française.
Et encore maintenant, une seule certitude persiste : le sujet est impossible à circonscrire avec complétude. Donc, on continue de chercher, on se remet en question, on fait évoluer nos idées, on va à la rencontre de l’Autre. On ne se contente pas de se camper dans une position.
On demeure intranquilles face à la question. Et tant mieux.
Parce que le mouvement, c’est ce qui fait qu’on est vivant·e·s.
Qu’une langue est vivante.
– Danielle Le Saux-Farmer et Noémie F. Savoie
Équipe
Collaboration à l’écriture
ZIAD EK, MORIANA
KACHMARSKY et CARLO WEKA
Assistance à la mise en scène et régie
MORIANA KACHMARSKY
Idéation et recherche
NICOLAS GENDRON et DANIELLE LE SAUX-FARMER
Recherche
NOÉMIE F. SAVOIE
Conception d’éclairage
EMILIO SÉBASTIAO et TRISTAN-OLIVIER BREIDING
Conception sonore
NICK DI GAETANO
Conception vidéo
GUILLAUME SAINDON,
Assistant à la conception vidéo ELIOTT MARTIN
Direction de production
GENEVIÈVE CARON et MORIANA KACHMARSKY
Regard extérieur
GILLES POULIN-DENIS et NICOLAS GENDRON
Dans les médias
La question fondamentale, qui m’occupe depuis des années, c’est celle de la solidarité. Est-ce qu’on est solidaires entre francophones au Canada, incluant le Québec ?
– Danielle Le Saux-Farmer en entrevue avec Le Devoir
Pour moi, la langue est associée à notre culture, à notre identité !
– Noémie F. Savoie et Danielle Le Saux-Farmer en entrevue avec Bible Urbaine
Espace Prof
Que ce soit pour la sortie d’un groupe d’élèves ou la sortie d’un niveau complet, le Théâtre peut recevoir jusqu’à 800 spectateurs par représentation, sauf dans de rares exceptions.