Résumé
Entre fable et chœur désenchanté, That moment – Le pays des cons dépeint avec une précision incisive les tourments d’une société où tout se vend et tout s’achète. Du bikini à la gloire, tout comme du rein au iPhone, il n’y a qu’un chèque. Avoir et être s’y conjuguent en des temps bien distincts. Inspirée de faits réels ayant eu cours en Moldavie, cette œuvre grinçante cerne les contours floutés de la corruption, du mensonge et de la cupidité.
Au cœur de l’an trois du Cycle des Territoires féminins, le Théâtre de l’Opsis et sa directrice artistique Luce Pelletier réaffirment leur goût pour l’inexploré, en s’appropriant la parole outrageuse de Nicoleta Esinencu, figure importante de la nouvelle scène théâtrale d’Europe de l’Est.
Les représentations de That moment – Le pays des cons sont rendues possible grâce au Plan de relance économique du milieu culturel du gouvernement du Québec
Mercredi causerie : il y aura une rencontre avec les interprètes et l’équipe de production le mercredi 23 février après la représentation.
Biographies
Luce Pelletier
Mise en scène
Sylvain Émard
Chorégraphie
Christophe Baril
Interprète
Sylvie De Morais-Nogueira
Interprète
Caroline Lavigne
Interprète
Daniel Parent
Interprète
Laurianne St-Aubin
Interprète
Équipe
Chorégraphie
Sylvain Émard
Scénographie
Olivier Landreville
Costumes
Caroline Poirier
Éclairages
Erwann Bernard
Conception sonore
Martin Tétreault
Maquillages
Sylvie Rolland-Provost
Direction de production et direction technique
Mélissa Perron
Dans les médias
Le texte incisif est livré avec aplomb par toute la distribution. L’énergie physique qui soutient les répliques est également remarquable tant chaque geste, chaque mouvement est éloquent.
Dominique Denis - Jeu, revue de théâtre
C’est en somme une pièce de théâtre qui fait réfléchir, donc, et qui refuse la pitié ou le misérabilisme au profit d’un constat lucide, et souvent humoristique. Sans le talent incisif des comédiennes et comédiens, ce numéro de funambule serait hasardeux, mais on est ici entre bonnes mains.
Pierre-Alexandre Buisson, Bible Urbaine
Sur scène Christophe Baril, Sylvie De Morais-Nogueira, Caroline Lavigne, Daniel Parent et Laurianne St-Aubin sont brillants.
Nancie Boulay - BP Arts Média
En plus de maîtriser le texte et d’assimiler les émotions souvent réprimées de leurs personnages, les comédiens ont dû intégrer des mouvements qui n’ont rien de naturel.
Le résultat est des plus impressionnants.
Quand j’ai eu l’occasion de lire That moment, ça m’a tout de suite déstabilisée, ça m’a tout de suite amené un pan de pays – la Moldavie – qu’on ne connaît pas, confie la dame de théâtre. C’est une histoire racontée avec une forme très frontale; les gens parlent au public.
Yan Lauzon - Le journal de Montréal
En Moldavie, il y a beaucoup de luttes linguistiques, comme ici. On rit avec un petit goût de suri dans la bouche dans ses textes . Au Québec, il y a de la corruption, mais ce n’est pas au niveau de ce qu’on voit dans la pièce. Ici, on vit d’espoir, mais, eux, leur espoir c’est de faire pousser un arbre avec de l’argent dedans. Le texte peut paraître cynique, mais on évite d’y aller en spectacle.
Mario Cloutier - En toutes lettres
Espace Prof
Que ce soit pour la sortie d’un groupe d’élèves ou la sortie d’un niveau complet, le Théâtre peut recevoir jusqu’à 800 spectateurs par représentation, sauf dans de rares exceptions.